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Déficience mentale

Travail demandé pour le cours

Le travail de groupe a porté sur le snoezelen. Nous avons présenté cet outil, ses objectifs ainsi que ses avantages et ses inconvénients. 

Analyse réflexive

N'ayant jamais rencontré une personne porteuse de ce handicap et n'ayant jamais eu de cours sur cette déficience, c'est avec grand intérêt et curiosité que j'ai découvert la déficience mentale. 

C'est en définissant le travail d'un orthopédagogue que nous avons débuté le cours. Ce fut très enrichissant de partager nos représentations, car chacun avait sa propre définition. Cependant, nous nous accordions tous pour définir ce métier comme un accompagnement, une aide à la personne. Un orthopédagogue est en effet, une personne qui met en place divers outils afin de pallier aux difficultés d'une personne en situation de handicap. Nous avons ensuite retracé l'historique de ce handicap et défini le concept de la normalité.

 

Ce qui m'a énormément plu dans ce cours est l'intervention de deux membres de l'association FratriHa. Une association née en 2014 ayant pour but  de créer une plateforme de soutien pour les frères et soeurs de personnes déficientes intellectuelles. De manière très interactive et touchante, celles-ci nous ont raconté leur histoire. J'ai trouvé cela très pertinent, car en tant que professionnel, nous nous concentrons principalement sur les parents et "ignorons" les frères et soeurs, eux aussi, touchés d'une manière ou d'une autre par le handicap. 

Nous avons ainsi retracé les différentes étapes que traverse la famille dès l'annonce du handicap de l'enfant et parmi lesquels on retrouve: le choc (souvent, la famille se renferme dans le déni), la contestation (attitude de refus de la réalité), le désespoir/ la colère (attitude de rejet ou au contraire de surproduction de l'enfant), l'adaptation (la famille assume ses responsabilités et s'organise) et enfin l'acceptation. 

Il est nécessaire de préciser que les réactions peuvent être diverses pour toute famille. Je pense qu'il serait également utile de les mettre en relation avec d'autres familles qui vivent la même situation. 

Les intervenants se sont ensuite étendues plus spécifiquement sur la fratrie. C'est ainsi que nous avons découvert l'impact du handicap dans les relations familiales,  et relevé les besoins des frères et soeurs qui sont notamment :

- besoin de faire respecter ses limites

- besoin d'équité

- besoin de reconnaissance et de passer du temps avec les parents

- besoin de sécurité

- besoin d'être écouté sur son vécu, d'exprimer ses émotions.  

Je remercie encore une fois ces deux intervenants pour le temps qu'ils nous ont consacré et leur témoignage très parlant. Pour plus d'informations sur cette association, je vous invite à suivre le lien suivant: 

 

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