C'est par une partie très théorique que le cours de déficience visuelle a débuté. Cela fut bien nécessaire, car grâce à cela j'ai pu apprendre que le degré de handicap était déterminé en fonction de deux choses : le champ visuel et l'acuité visuelle.

J'ai également compris qu'une déficience visuelle ne se limitait pas à être malvoyant ou aveugle, mais qu'il existait beaucoup plus de déficiences visuelles.  Par exemple, la perte de vision périphérique, la vision floue, la vision avec des taches, etc.

Le chapitre m'ayant le plus intéressée  de ce cours fut l'accueil d'un enfant malvoyant ou aveugle dans une classe. Étant moi-même institutrice primaire, j'ai trouvé ce point très parlant et surtout très pratique ! Nous avons pu avoir plein d'idées pour favoriser l'accueil d'un enfant porteur de ce handicap en classe ! Parmi ces exemples, nous retrouvons, entre autres: 

-   Avant la rentrée scolaire, donnez-lui l'occasion de vous rencontrer et de découvrir les lieux où il évoluera.

-   Veillez à ce qu'il démarre avec un maximum d'autonomie : permettez-lui de se familiariser avec son nouvel environ­nement et de s'y sentir à l'aise, cela facilitera son intégration.

-   Profitez-en pour apprendre à mieux le connaître ; observez son comportement général : comment se déplace-t-il ? Lit­-il au tableau ? Lit-il en Braille ? Parvient-il à déchiffrer des caractères ordinaires ? Comment écrit-il ? Quel matériel doit-il utiliser ?

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Nous avons ensuite eu l'occasion de rencontrer des outils fabriqués par d'anciens étudiants comme le jeu "UNO" et un diagramme expressément adapté pour des personnes non ou malvoyantes. Les étudiants avaient joué sur les différentes matières (doux/rugueux) pour que les individus en situation de handicap puissent distinguer les différentes cartes et les différentes données. 

J'ai énormément aimé ces premiers cours qui m'ont permis de me faire une idée très concrète des outils et des possibilités qu'un orthopédagogue peut mettre ne place. 

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C’est  par une activité pratique que nous avons continué la découverte de ce cours. Nous avons ainsi été invités, l'espace d'une heure, à nous mettre dans la peau d'une personne non ou malvoyante. Ainsi, nous avons pu utiliser et nous familiariser avec différents outils fréquemment utilisés, par exemple la canne blanche. Nous avons ensuite reçu un petit guide pour nous aider à seconder agréablement, adroitement et surtout humainement ceux qui en ont besoin. J'ai trouvé cela très pertinent, car bon nombre de fois j'ai croisé une personne  non ou malvoyante sans savoir quoi faire pour l'aider ou même sans savoir s'il voulait de l'aide!  Vous trouverez ci-dessous un lien vers ce petit fascicule très pratique ! 

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La mise en situation la plus concrète et la plus percutante fut pour moi la visite de l'ASBL "Le troisième oeil". Cette ASBL née en 2008 poursuit le but de sensibiliser, informer et diffuser sur la problématique du handicap visuel et l’aide des personnes non et malvoyantes,  afin de leur offrir une meilleure qualité de vie.

Lors de cette visite, nous avons été invités à réaliser quelques activités de la vie quotidienne dans le noir total (mettre la table, plier du linge, ranger une salle de bain), jouer à des jeux de société adaptés aux personnes malvoyantes, apprendre à déchiffrer une phrase en braille, écrire notre prénom ainsi que faire un tour à l'extérieur en ayant les yeux bandés. Ces mises en situation ont été pertinentes, car nous avons pu expérimenter certaines tâches que les déficients visuels effectuent au quotidien. Lors de ces différentes activités, j'ai également eu l'occasion d'être plus à l'écoute de mes autres sens (le toucher, l'ouïe, l'odorat). Je pense que pour pouvoir aider au mieux une personne, il être faut capable de se mettre à sa place pour mieux le comprendre et proposer des outils adaptés. 

J'ai également été très impressionnée par la quantité et la qualité d'outils technologiques mis à la disposition des personnes non ou malvoyantes, j'ignorais qu'autant de choses étaient prévues et possibles ! Ces outils sont en effet,  indispensables aux personnes déficientes visuelles pour ne pas s'isoler, mais bien rester en contact sur le plan social et acquérir un maximum d'autonomie.

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J'ai énormément aimé participer à ce cours, car il a su me donner les apports théoriques nécessaires, mais surtout il m'a permis de vivre et de rencontrer énormément de mise en situation et d'exemples concrets. Cela a été pour moi très parlant et porteur de sens.  

Vous trouverez ci-dessous une vidéo explicative de cette déficience ainsi qu'un article reprenant divers outils technologiques prévus pour les personnes déficientes visuelles. 

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