L'école à l'hôpital m'a toujours énormément intéressée, et ce depuis mon bachelier en institutrice primaire. Cela m'a toujours intrigué et posé question : À quoi ressemble une journée type dans cette école? Qu'est-ce que les enseignants mettent en place pour qu'elle ne soit pas une charge pour l'enfant ? Cette école ressemble-t-elle à une école ordinaire ? 

C'est donc intriguée et pleine de curiosité que j'ai suivi cette introduction au cours des "enfants malades".

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Mais tout d'abord, posons-nous la question : "qu'est-ce que le type 5 en enseignement spécialisé ? " 

Le type 5 est destiné aux élèves qui, atteints d'une affection corporelle et/ou mentale, sont pris en charge par une clinique ou par une institution médico-sociale organisée par la Communauté Française ou reconnue. Cet enseignement est ouvert aux enfants malades: 

- hébergés en institution de cure de longue durée 
- hébergés en hôpital pour des séjours plus brefs, mais risquant de provoquer des retards préjudiciables dans leur scolarité 

Je pense que cela est fondamental et nécessaire, car cet enseignement permet de prévenir ou limiter la rupture entre l'enfant et son école d'origine (aussi bien au niveau des objectifs pédagogiques, mais également au niveau de ses relations sociales avec les enseignants et les camarades de classe). Pour que cela soit le plus pertinent possible, il est donc important que ces deux écoles collaborent de manière efficace. Cette collaboration est un travail intéressant et indispensable pour un orthopédagogue. 

Ainsi, cette école aidera psychologiquement le jeune, qui remarquera qu'il n'est pas seulement malade, mais qu'il est également un élève pouvant apprendre et avoir des relations sociales. 

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Grâce à la théorie, nous avons également pu apprendre et comprendre les différents types d'hospitalisation ainsi que la structure des services pédiatriques et l'école. Ce cours m'a également permis de faire un lien avec ma formation initiale d'institutrice primaire, car j'ai compris que bien qu'ils aient la même formation, ces enseignants spécialisés doivent beaucoup plus individualiser leur travail et l'adapter à chacun. En effet, les élèves auront tous un niveau et des objectifs différents. En plus de ce travail pédagogique, des qualités humaines  sont nécessaires : la sensibilité, l'écoute et l'empathie. Émotionnellement, cela ne doit pas être facile, mais cela doit être très enrichissant ! Son travail à toute son importance et ne doit jamais être considéré comme "inutile" ou "n'en valant pas la peine".

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Lorsque j'imaginais l'école en hôpital, je me limitais à penser aux enfants et aux enseignants. Je négligeais dans ma réflexion, les répercutions de la maladie sur la famille. C'est pourquoi l'intervention d'une maman d'enfant malade m'a énormément touchée. Il s'agissait de la mère d'un enfant atteint d'une forme rare de leucémie. Son témoignage touchant et percutant m' a permis de percevoir cette problématique sous un autre point de vue: celui des parents. Un point de vue qui, à mon avis, reste trop peu abordé dans cette formation.

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Il est intéressant de faire un lien entre ce cours et mon travail réalisé pour le cours de "Communication corporelle et non verbale" qui traite des émotions. Le travail et la gestion de celles-ci prennent leur importance non seulement pour l'équipe qui entoure le patient, mais également pour l'enfant lui-même. Vous trouvez ci-dessous, un article intéressant sur la compréhension de nos émotions face à la maladie. Celui-ci retrace les différentes phases par lesquelles peuvent passer les patients : la sidération, le déni, la culpabilité, etc.

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J'ai énormément aimé ce cours, le professeur a su aborder un milieu difficile, mais en y apportant l'espoir et beaucoup de positivité grâce à ces nombreux témoignages. Il me tarde d'être au deuxième quadrimestre pour aller visiter une école à l'hôpital et ainsi découvrir son fonctionnement ! 

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Afin d'alimenter cette réflexion ou d'aller plus loin, je vous invite à consulter les articles suivants: 

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