Dans le cadre du cours de "Psychomotricité adaptée aux troubles des apprentissages logicomathématiques", nous avons fait le lien entre la psychomotricité et les mathématiques.

​

Ces cours m'ont permis de faire des liens avec ma formation initiale d'institutrice primaire. En effet, durant mon bachelier les enseignants soulignaient souvent l'importance d'utiliser et de passer par le corps, lors d'un nouvel apprentissage mais sans jamais nous donner d'exemples concrets et directement praticables ! De plus, cette année j'effectue mon stage dans une école spécialisée destinée aux enfants ayant des troubles d'apprentissage (dyslexie, dyscalculie, etc). Ces élèves passent la plupart de leur journée sur un banc d'école sans bouger pour faire des exercices. Ces cours prennent donc tout leur sens puisqu'ils me permettront peut-être d'avoir plus d'idées pour pallier à leurs difficultés. 

​

Ce qui m'a énormément plu et en même temps perturbée lors de ce cours, est l'ouverture des consignes. Je suis habituée, peut être un peu trop, aux consignes précises qui me guident et qui me permettent de savoir directement ce qu'il faut faire. Ici, les exercices étaient mis en place mais les consignes étaient extrêmement brèves et peu précises. 

Dans un premier temps, cela m'a énormément bloquée. Je ne voyais pas où les enseignants voulaient en venir et ce qu'il fallait faire ! Cependant, à force de devoir trouver nous même des variantes et/ou des compétences à travailler, j'ai compris que des consignes  ouvertes laissent énormément de place à l'interprétation, l'imagination et la spontanéité.

​

Je pense aussi que la confiance en soi peut être mise en avant et travaillée lors de ces exercices. L'enfant qui reste bloqué sur un même exercice en classe, travaillera peut être la même compétence mais différemment dans une salle de gym/psychomotricité. Le réussir pourra alors booster sa confiance en soi et lui montrer qu'il est capable de le faire et d'y arriver ! Ayant moi-même toujours eu des difficultés en mathématiques, je pense que cela peut être bénéfiques, en effet, qu'il y a t-il de mieux que de travailler les mathématiques sans en avoir l'impression ! Je pense néanmoins que pour que cela soit réellement pertinent,  l'enfant doit être un minium motivé, être en confiance avec l'accompagnateur et se laisser aller. Retenons aussi qu'il plus intéressant de commencer par des exercices plus faciles pour ensuite évoluer vers des exercices plus difficiles.

​

Voici quelques exemples d'exercices "psychomath" vu aux cours et qu'il m'a semblé intéressant de retranscrire ici : 

​

1. Le bowling 

Consigne possible : "Dessine les quilles, tel qu'elles sont disposées, sur une feuilles. Lance la balle pour faire tomber les quilles"

Cet exercice permet de travailler et de développer plusieurs compétences comme la décomposition de nombres et les opérations.

​

 

​

​

 

​

​