Grâce à cette formation en orthopédagogie, j'ai eu l'opportunité de faire mon stage dans une école de type 8 située à Uccle : L'école des Blés d'Or. 

Durant ce stage, j'ai pû entre autre, mener un projet avec les enfants une fois par semaine. Celui-ci consistait en la création de jeux permettant de travailler les mots de la dictée appris au fur et à mesure de l'année.

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En effet durant mon stage, quatre élèves m’ont particulièrement interpellée non seulement par leur retard considérable en lecture mais également par leur démotivation face à celle-ci. Ces enfants ont très peu confiance en eux et leur image de « lecteur » est très négative. Ils sont conscients d’être dans ce groupe car ils ont d’énormes difficultés et cela affecte leur estime de soi.

Pour répondre au mieux aux besoins de ces élèves, j’ai décidé d’utiliser le jeu afin de renforcer leur motivation. Ce jeu est un jeu de l’oie qui travaille les prérequis à la lecture (rime, mémoire, discrimination visuelle), la voie d’adressage, la voie d’assemblage ainsi que la compréhension de petits textes.
 

Créer un jeu abordant ces différentes notions me semblait plus que nécessaire étant donné le panel diversifié des besoins des élèves. De plus, il me semblait pertinent de créer des jeux permettant non seulement de les aider face à leurs difficultés mais également des jeux s’appuyant sur leurs forces pour leur permettre de reprendre confiance en eux et de les valoriser.

A travers ces jeux, différents objectifs sont visés, à savoir :

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1. Développer le plaisir de lire

2. Travailler la collaboration entre élèves

3. Travailler la correspondance grapho-phonologique

4. Travailler la syllabation

5. Travailler la reconnaissance globale d’un mot

6. Travailler la compréhension de petits textes

7. Travailler la discrimination visuelle

8. Travailler les rimes

9. Travailler la mémoire à court terme

Durant mes 10 semaines de stage, j’ai eu l’occasion de jouer avec ces quatre élèves à raison d’une fois par semaine durant 50 minutes. Au cours de ces différentes séances, j’ai pu observer une réelle motivation de la part des enfants, ils prenaient plaisir aux activités et devenaient de plus en plus acteurs des séances. Au fil des semaines, ils semblaient avoir une meilleure confiance en eux et osaient prendre des risques en essayant de nouveaux ateliers et en proposant de nouveaux défis (ex : diminuer le temps imparti pour un jeu). Le fait de travailler en petit groupe a également pu contribuer à l’installation d’une relation de confiance où les élèves pouvaient lire sans se sentir juger.