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Troubles des apprentissages

Un trouble DYS est un dysfonctionnement qui survient à un endroit dans une zone du cerveau. Un enfant atteint d'un trouble DYS possède donc une intelligence tout à fait normale, il est simplement touché par un dysfonctionnement neurologique qui perturbe son apprentissage dans tel ou tel domaine. Ces troubles existent dès la naissance et persistent toute la vie. Ils peuvent entrainer des difficultés scolaires.

Pour commencer, je vous invite à consulter l'article « Qu'est-ce que l'apprentissage ? » Vous y trouverez les 4 stades de l'apprentissage chez un apprenant ordinaire ainsi que chez un apprenant DYS.

Ensuite, vous trouverez ci-dessous une analyse réflexive portant sur la dyslexie, la dyspraxie, la dysphasie ainsi que sur la dyscalculie​.

La dyslexie

Dyslexie

Analyse réflexive

Qu'est-ce que la dyslexie ?

La dyslexie est, comme mentionner plus haut, un trouble d'origine neurologique. Ainsi, les personnes dyslexiques ont une organisation des connexions cérébrales dans le cerveau, qui est différentes des non-dyslexiques. Cette organisation différente pose des difficultés à :

- lire

- orthographier correctement des mots

- rédiger des textes

Précisons que la dysorthographie est un trouble de l’orthographe, qui touche 80% des enfants ayant des difficultés de lecture.

Il y a deux voies possibles pour arriver à la signification d'un mot : 

- La voie d'adressage : vision globale du mot grâce à leur forme orthographique. Cette voie permet de lire les mots irréguliers, de distinguer le sens des homophones, ainsi qu'identifier rapidement les mots connus.

- La voie d'assemblage : cette voie nous permet de lire un mot que l'on ne connait pas. On transforme un graphème en un phonème après avoir découpé le mot. Ensuite on assemble le tout pour lire le mot qu'on ne connait pas ou que l'on lit rarement. 

Lors du cours d'introduction à la dyslexie, nous avons appris qu'il existait plusieurs types de dyslexie à savoir: ​

- La dyslexie phonologique : la voie d'adressage fonctionne, mais la voie d'assemblage est atteinte

- La dyslexie de surface : la voie d'assemblage fonctionne, mais à force de découper les mots, il ne comprend pas le sens global d'un texte. 

- La dyslexie mixte: les deux voies sont déficitaires. Il s'agit de la dyslexique la plus complexe.

Ne perdons pas de vue que bien que ces élèves aient du mal avec l'écrit, ceux-ci ont d'autres habiletés  comme : une très bonne communication orale et interprétation des signes sociaux, des compétences dans les arts, la technologie, les situations nécessitant une résolution de problèmes et les jeux de stratégies ! En tant que professionnel, il sera intéressant de s'appuyer sur ces habiletés afin de valoriser l'enfant. 

Voici une image qui montre la différente entre le cerveau d'un dyslexique et d'un non dyslexique lors d'une activité cognitive.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que mettre en place pour aider cet élève ? 

En tant qu'orthopédagogue, je trouve nécessaire d'approfondir mon analyse réflexive sur les outils intéressants à mettre en place pou aider un enfant dyslexique. Ces outils/conseils proviennent principalement de mes observations de stage dans l'école "Les blés d'or" et du livre "Génération dysleteurs".

a) En classe

Dès que l'enfant est diagnostiqué, il est primordial de spécifier à l'enseignant que l'enfant est dyslexique. De cette manière, celui-ci pourra mettre en place plusieurs aménagements en classe : 

- Les consignes sont simples et réduites. Le professeur les lit si celles-ci sont écrites

- Proposer des supports imagés.

- Éviter les copies recto verso.

- Aider l'élève à s'organiser (horaire, gestion du banc de l'élève).

- Numéroter les pages pour conserver une organisation.

- Diversifier la présentation des informations (Mind map, fiches synthétiques, etc.).

- Expliquer les mots complexes (ou demander à un élève de le faire).

- Surligner les mots-clés.

- Ne pas imposer la lecture à voix haute, et proposer la lecture individuelle à voix basse.

-.Éviter les doubles tâches. 

-...

b) Des outils technologiques : 

Aujourd'hui, les outils technologiques sont partout, tout le temps ! Pourquoi ne pas les mettre à profit d'un enfant en difficulté ? Ceux-ci permettront à l'enfant d'être plus autonome dans l'apprentissage et de lui éviter une trop grande énergie ! Par exemple, l'installation d'une synthèse vocale sur l'ordinateur permettra à l'enfant de mieux comprendre les textes ! 

 

Vous trouverez ci-dessous le nom de certains logiciels intéressants: 

- WordQ (prédiction de mots, synthèse vocale et rétroaction vocale).

- Audacity (permet d'enregistrer une voix et peut, par exemple, être utile pour une dictée). 

- Xmind ( permet la création de schémas heuristiques qui facilitent la compréhension, l'étude, les transferts). 

- Antidote (correcteur orthographique). 

Attention, permettre à un enfant d'utiliser ces outils technologiques, ce n'est pas "de la triche" ! Le Dr Goetry (expert et chargé de missions au sein de la Fondation Dyslexie) nous explique:

"L'informatique aide les jeunes à progresser: 

- En lecture :

L'apprenant accède au plaisir de lire. L'outil informatique vient compenser le manque d'automatisation tout en aidant à l'acquérir.

- En compréhension:

L'effort du déchiffrage de la lecture éloigne le jeune de la compréhension du texte. Lorsqu'il a fini de décoder le dernier mot, il risque d'avoir déjà oublié le premier mot ! L'usage de l'informatique facilite une meilleure compréhension des textes, permet d'être plus à l'aise avec la matière, et apporte plus plaisir et de confiance en soi

- En orthographe:

L'ordinateur corrige au même moment où l'enfant s'interroge, dans un contexte d'écriture

- En propreté:

Le jeune s'habitue aux devoirs et au travail bien faits. 

Pour allez plus loin je vous invite à lire l'article suivant, qui apporte une réflexion intéressante sur les avantages des outils technologiques pour les personnes ayant un/des trouble(s) de l'apprentissage

Je trouve cette voie porteuse d'espoir pour tous les dyslexiques à l'heure où les technologies sont omniprésentes dans notre quotien. Le seul bémol est le budget, qui ne permet parfois pas, à l'école de disposer de ce matériel.

Ce point me permet de faire le lien avec le cours de "Éducation et ressource aux TICE et multimédias adaptés" pour lequel le professeur nous a présenté plusieurs logiciels adaptés aux personnes à besoins spécifiques. 

 

c) Essayons la gestion mentale !

Lors de mon stage, j'ai eu la chance d'assister à une séance de gestion mentale pour la préparation d'une dictée. Je trouve très pertinent de la part du professeur de mettre en place la gestion mentale. 

En effet, si le cerveau d'un apprenant dyslexique fonctionne différemment, c'est à nous de l'accompagner sur un chemin différent, qui lui permettra d'accéder à l'écrit, à sa manière. 

Afin d'approfondir ce sujet, je vous invite à consulter l'article "Gestion mentale" dans lequel, je reprends quelques notions théoriques ainsi que l'exemple de gestion mentale vécu en classe.

Je me permets également de faire un lien avec le cours "Intelligence en questions" dans lequel nous avons vu les intelligences multiples et comment les travailler. 

d) La méthode Borel-Maisonny: 

Cette méthode peut également être utile pour les enfants en difficulté d'expression en langage écrit et oral. Pour en savoir plus sur cette méthode, je vous invite à suivre le lient suivant: La méthode de Borel-Maisonny.

Ce cours fut très intéressant et m'a permis de revoir les notions théoriques de la lecture que j'ai apprises au cours de mon bachelier en institutrice primaire. Grâce à mes recherches et à mes observations, j'ai pu également apporter un côté plus pratique à ma réflexion ! Cela m'a donné énormément d'idées à mettre en place durant mon stage cette année et pourquoi pas dans ma future classe ! 

La dyspraxie

Dyspraxie

Analyse réflexive

La dyspraxie est un trouble du développement des apprentissages gestuels et touche entre 3 à 6% des enfants. Ce trouble neuro-développemental affecte la capacité à planifier, à organiser et à automatiser les gestes moteurs pour réaliser une action ou une activité. 

Il existe plusieurs types de dyspraxies. Celles-ci sont rassemblées dans le mind map suivant et font la synthèse du cours de Mme. Frère ainsi que d'une formation suivie lors de mon stage dans l'enseignement de type 8 et donnée par Célia Grandhomme neuropsychologue de formation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le diagnostic de cette dyspraxie doit émerger de la confrontation de plus examens multidisciplinaires (neuropédiatre, neuropsychologue, ergothérapeute, logopédie...) ET des observations des personnes gravitant autour de l'enfant. Lorsque le diagnostic est confirmé, il est inutile de continuer à proposer sans fin les mêmes apprentissages à l'enfant par les techniques habituelles, puisque malgré la répétition et l'entrainement, il ne peut encoder les praxies. Il est donc important, comme le dit Mazeau, de verbaliser et d'adapter

Intéressons-nous de plus près à la dysgraphie: 

Quand l'enfant doit contrôler consciemment ses gestes graphiques, il dispose de moins de ressources pour les apprentissages. Il est impossible pour l'enfant d'automatiser ce geste graphique. 

 

L'échelle de BHK qui est un test d'évaluation rapide de l'écriture chez l'enfant créée pour déceler précocement les dysgraphies., l'écriture d'un élève dysgraphique aura les caractéristiques suivantes: 

- écriture cursive grande et chaotique

- inclinaison de la marge vers la droite

- ligne non plane

- mots serrés

- télescopage

- lien interrompu entre les lettres 

- lettre retouchée

- variation dans la hauteur des lettres troncs

- hauteur relative incorrecte

- hésitation et tremblement

- distorsions ou ambiguïté dans la forme des lettres

Pour plus d'informations, je vous invite à consulter le cours "psychomotricité adaptée aux troubles des apprentissages linguistiques" pour lequel nous avons proposé un parcours psychomoteur afin de travailler la dysgraphie. Vous pouvez également lire l'article suivant qui permet de plus amples informations théoriques sur la dysgraphie: 

L’impact des difficultés d’apprentissage va dépendre du type de dyspraxie ou de l’association de plusieurs dyspraxies éventuelles avec une comorbidité d’autres troubles. Ce trouble risque donc d'avoir une grande influence sur la scolarité de l'enfant !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est pourquoi voici quelques pistes d'aménagement pour un enfant atteint de ce trouble.

L'aider à s'organiser : 

- utiliser un cahier plutôt qu'un classeur

- préparer les feuilles à l'avance avec un code couleur

- aider à l'organisation du cartable pour avoir les devoirs et leçons nécessaires à la maison

- attacher une boite au pupitre pour éviter les chutes du plumier

- numéroter les feuilles

 

En lecture : Il est intéressant d'utiliser des aides visuelles ! 

- un code couleur pourra ainsi être mis en place pour distinguer les différentes syllabes, les lettres qui portent à confusion (b/d, p/q,etc.)

- mettre en place un repère pour les débuts de textes

- surligner les débuts de textes ou les mots clés

- ne pas surcharger une feuille

- grossir les caractères (taille 12 minimum)

- avoir un repère tactile

- associer un son, une image à un mot pour qu'il ait du sens

-...

En mathématiques

- Feuille préparée pour le calcul écrit 

- Décomposition des problèmes en étapes 

- Laisser la possibilité d'utiliser la calculatrice si les notions sont comprises. Il ne s'agit pas d'un traitement de faveur, mais il est important de l'expliquer tant aux enseignants qu'aux pairs sinon cela peut donner une impression de favoritisme.

- Utiliser des objets en 3D pour les apprentissages

- ...

Pour les feuilles d'exercices en tout genre, éviter de faire relier ! Il est plus pertinent de favoriser questions à choix multiples, les couleurs, les numéros, etc. ! Pensez aussi à espacer et à aménager la présentation !

Si un code couleur est choisi, il est important qu'il reste constant et soit respecté tout au long des années scolaires successives. 

Pour plus d'idées, je vous conseille la lecture du livre "100 idées pour aider les élèves dyspraxiques » que je trouve personnellement très complet ! 

Je ne connaissais pas du tout l'existence de ce trouble, il n'a jamais été abordé lors de ma formation d'institutrice primaire et je trouve cela regrettable ! Il s'agit d'un trouble qui touche environ 5% des enfants et qui peut avoir de véritables conséquences sur le parcours scolaire d'un enfant.  En tant qu'enseignants nous devrions être mieux informés pour pouvoir réaliser un minimum d'aménagements dans nos classes et diriger moins rapidement les enfants vers en enseignement spécialisé lorsqu'il est possible de les aider en classe !

La dysphasie

Analyse réflexive

Dysphasie

Pour commencer, il est nécessaire de distinguer un retard d'un trouble de langage !  

- un retard de langage : simple décalage du développement du langage. Le rythme et l'acquisition du langage sont ralentis, ce n'est pas dû à une cause organique. Il passe par les stades de développement du langage, mais plus lentement.

- un trouble du langage : forme particulière du développement du langage, peut amener à des difficultés plus importantes que le retard. 

Ex: troubles articulatoires, déficit auditivoperceptif ....

La dysphasie est donc un trouble spécifique du développement du langage oral qui affecte la compréhension et/ou l’expression du langage. C'est un trouble développemental et neurologique. Il est acquis et non transitoire (perdure toute la vie). Il existe plusieurs types de dysphasie, mais il faut surtout souligner le fait qu'un enfant peut avoir une dysphasie d'expression ou une dysphasie de compréhension. 

Lors de ma formation initiale, j'ai eu l'occasion d'aborder les troubles du langage, mais j'ignorais les différentes sortes d'aphasies et de dysphasies. Leur connaissance me semble pourtant fondamentale pour bien connaitre ce trouble et pour pouvoir mettre en place des outils adaptés aux différents besoins qu'ils produisent.  

Un point du cours qui m'a fortement perturbé et touché est lorsque nous avons abordé les frustrations énormes qu'un tel trouble peut engendrer ! Cet enfant à un réel besoin et une envie de communiquer ! Sa difficulté à comprendre ou à s'exprimer peut l'amener à s'énerver si l'on ne le comprend pas, il trouve aussi parfois lui-même des gestes pour s'exprimer ! Aussi ces enfants peuvent avoir tendance à retenir et mémoriser des expressions toutes faites et présenter un langage écholalique ce qui peut porter confusion avec le spectre de l'autisme qui est pourtant bien différent !! 

Je trouve ça également malheureux que les écoles secondaires de type 8 n'existent pas. Ces enfants, dont le trouble est parfois trop grand, peuvent être dirigés vers un enseignement spécialisé d'un autre type, et ce, même s'il n'a aucun retard mental. 

Comment prendre en charge ces élèves?

Il est important de travailler avec ces enfants de manière visuelle et kinesthésique. 

Dans ma classe de stage, le professeur utilise la méthode phonétique et gestuelle de Suzanne Borel-Maisonny ce qui aide énormément les enfants lorsqu'ils ont une hésitation. Ils travaillent aussi énormément avec la méthode des jetons en lecture.

J'ai moi-même eu l'occasion de mettre en place de petits outils comme des petites fiches aimantées illustrant les consignes (relie, écris, trace...). J'ai aussi réalisé des photos du matériel (également aimanté pour permettre l'affichage au tableau) du matériel nécessaire pour la réalisation de leurs devoirs. 

En consultant le site ci-dessous, vous trouvez de nombreux conseils et outils pour des enfants dysphasiques.

 

Ce qui m'a plu dans ce cours est l'apport des nombreuses vidéos qui nous montrent des exemples clairs de ce trouble. J'ai également apprécié le dernier cours où nous avons été invités à trouver des outils utiles à un enfant dysphasique dans différents endroits (football,l'école ..). Généralement les outils cités étaient les pictogrammes, la méthode Borel-Maissony, la méthode des alphas qui est à adapter, les histoires, le dessin, l'écriture ... 

Rappelons également qu'il est toujours nécessaire d'informer les autres enfants ou même les enseignants sur ce qu'est la dysphasie afin que celui-ci puisse mieux s'intégrer. 

La dyscalculie

Dyscalculie

Analyse réflexive

Le cours à commencer par la consigne suivante : "Donnez-moi un souvenir positif et un souvenir négatif des mathématiques".

Lors de mon parcours scolaire, j'ai eu de grosses difficultés avec les mathématiques et l'on m'a souvent dit :"Toi, tu n'as pas la bosse des maths". Il a donc été plus facile pour moi, de me remémorer les aspects négatifs de cette matière qui m'a toujours effrayé, plutôt que les aspects positifs. Après avoir écouté tous les autres étudiants, je me suis rendu compte que je n'étais pas la seule et que presque la totalité de la classe se trouvait dans la même situation que moi. Cela à provoqué un double sentiment en moi, en premier, le soulagement de ne pas être la seule et le deuxième : la surprise. 

Lors des différents cours, nous avons eu l'occasion d'être confrontés à des défis. Pour les relever, nous avions des objets concrets mis à notre disposition ce qui nous a permis de passer par la manipulation. Personnellement, j'ai toujours eu besoin de manipuler pour comprendre et cela a donc été un réel soulagement de pouvoir le faire. Les différents objets variaient selon les cours ce qui était assez amusant et motivant. De plus, lors du dernier cours, nous avons eu l'occasion de créer et d'imaginer différents jeux qui pourraient développer des notions logico-mathématiques ! Le nombre de jeux imaginés fut impressionnant surtout vu le peu de matériels qu'ils nécessitaient ! Grâce à ces différentes activités, nous avons compris que la compréhension des exercices dépend de chacun. En effet, cela peut dépendre de la consigne, du matériel et du support. Ceux-ci peuvent induire en erreur ou au contraire aider l'élève.

Mais qu'est-ce que la dyscalculie? 

La dyscalculie n'est pas une simple difficulté en mathématiques, il s'agit d'un développement défectueux des habiletés arithmétiques chez des enfants d'intelligence normale. La dyscalculie

 

renvoie à la fois à un dysfonctionnement :

- dans les domaines de la logique ;
- dans la construction des nombres et des opérations sur ces nombres; de la structuration du raisonnement ;
- de l'utilisation des outils logiques et mathématiques ;
- de l'infra logique : le temps et l'espace.

 

Il s'agit malheureusement d'un trouble rarement isolé puisqu'il est souvent associé à de la dyslexie, dysphasie ou de la dyspraxie. C'est sur ce sujet que j'ai choisi d'approfondir mon analyse. 

Quel est le lien entre la dyslexie et la dyscalculie ?

La dyscalculie est aux chiffres ce que la dyslexie est aux lettres. Cela dit, tous troubles dus à un déficit phonème-graphème entraînant une difficulté dans l’acquisition et la reconnaissance des lettres peuvent également avoir pour conséquence une mauvaise perception, voire une incapacité dans l’acquisition des nombres.

Souvent, les enfants dyslexiques et dysorthographiques n’ont pas seulement du mal avec l’alphabet, ils peuvent également présenter une incapacité à reconnaître, à lire et à transcrire les chiffres. Dans la majorité des cas, ce sont les chiffres 11 et 72 qui sont les moins reconnus, mais le trouble peut concerner tous les nombres, quels qu’ils soient !

Quel lien entre la dyscalculie et la dysphasie ?

Les troubles logico-mathématiques peuvent également résulter d’une incapacité chez l’enfant à mémoriser les chiffres et les lettres. Dans quel cas, le dyscalculique n’a pas seulement un problème avec la numérotation, les opérations arithmétiques, les problèmes et la géométrie, il manifestera également une grande souffrance dans la nomination des nombres et subséquemment, dans la comptine.

 

Quel lien entre la dyscalculie et la dyspraxie ?

La dyscalculie est souvent la conséquence d’une dyspraxie visuospatiale (DVS).

La DVS se traduit par un problème d’organisation de l’espace, mais également par une défaillance dans les gestes effectués par les yeux au moment de la lecture, et particulièrement, dans le dénombrement. Normalement, en début de comptage, le lecteur utilise ses doigts, mais les yeux prennent automatiquement le relais.

Chez les enfants dyspraxiques, ce réflexe est déficient. Résultat : la lecture des chiffres est saccadée et irrégulière ; les nombres sont perçus comme des quantités variables ce qui a de grandes répercussions sur l’apprentissage des mathématiques et de la géométrie.

Je retiens de ce cours qu'il est important de faire verbaliser l'enfant sur ce qu'il fait. Aussi, plusieurs stratégies sont possibles pour arriver à la bonne réponse, il faut respecter les différents cheminements. Les mathématiques exigent que dans certains cas la réponse soit correcte et précise, mais le plus souvent, ce qui est intéressant est la démarche que l'enfant a faite, car toute pensée est digne d'intérêt.
 

Je me permets de faire un lien avec le cours de "Psychomotricité adaptée aux troubles des apprentissages logico-mathématiques  pour lequel nous avons créé différentes activités permettant de travailler sur la logique mathématique.
 Pour en savoir plus sur la dyscalculie, je vous propose de suivre le lien suivant : 

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